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Pathologies du poignet
Cette maladie se définit comme une nécrose aspetique d'un des os du carpe. Le carpe (ou le poignet) est constitué par un assemblage trés précis de huit osselets regroupés en deux rangées sous les deux os de l'avant bras
Ces différents osselets, comme tout tissu dans l'organisme, sont des éléments vivants et nécessitent donc un apport sanguin nutritif qui est fourni par de trés petites artères (artérioles) qui ont été bien étudiées p ar des dissections anatomiques, et des injections radiologiques. En cas d'interruption de l'apport sanguin à l'un de ces os, il se produit une souffrance de l'os et une "mort" du tissu osseux = la nécrose.
A l'état physiologique, les tissus et l'os également, sont en permanence le siège d'une destruction par un vieillissement des cellules, associée à une construction tissulaire par l'apport de cellules jeunes (ces cellules sont apportées par le sang). En cas de raréfaction de l'apport sanguin, un déséquilibre se produit et la destruction est plus importante que la reconstruction. Il apparaît ainsi une nécrose.
Au niveau du carpe, deux osselets sont le plus souvent intéressés par ces processus de nécrose :
La physiopathologie de la maladie de KIENBCOK n'est pas certaine encore à ce jour, il semble qu'un facteur d'hypression sur l'os associé à un facteur d'appauvrissement vasculaire soient en jeu. Les modifications radiologiques rencontrées chez ces patients sur le radius et le cubitus semblent plaider en faveur d'un processus d'hyperpression, mais certains patients on un radius et un cubitus de forme et longueur normales avec un authentique KIENBOCK. Un facteur traumatique est tout cas exclu.
Le diagnostic de maladie de KIENBOCK ne peut être posé que sur des signes radiologiques, mais ces radios doivent être faites face à des signes cliniques qui sont peu spécifiques, mais qui doivent faire suspecter le diagnostic. Il s'agit souvent d'un adulte jeune qui présente des douleurs au poignet associées ou non à une certaine raideur, et surtout une perte de force de serrage avec une douleur localisée sur le semi-lunaire.
Les radiographies standards du poignet de face et de profil peuvent être normales à un stade de début. Il faut en cas de doute pratiquer une IRM (imagerie par résonnance magnétique) ou un scanner. Ces examens vont montrer une différence de contraste ou des altérations osseuses en faveur d'une nécrose débutante sur le semi-lunaire.
La maladie de KIENBOCK est définie par ses stades radiologiques. Du fait de la nécrose , se produit une modification de la structure osseuse, donc des modifications des images radiologiques de cet os. Ces modifications évoluent en quatre stades :
- une différence de longueur entre le radius et le cubitus au niveau du poignet : le cubitus un "peu court" par rapport au radius,
- sur le radius, il peut exister sur le cliché de face, une pentre radiale un peu exagérée
En tout cas les différences de longueur ou une mauvaise pente radiale, ou une perte de hauteur du semi-lunaire (secondaire à son affaissement) ont pour conséquence une augmentation de la pression sur le semi-lunaire : ceci déterminera le choix thérapeutique.
Le traitement de la maladie de KIENBOCK est chirurgical : en l'absence d'un traitement chirurgical, l'évolution se fait vers l'aggravation des signes cliniques et radiologiques sans que l'on puisse donner un délai dans le passage des différents stades.
Pour plusieurs options se rencontrent selon que le semi-lunaire sera conservé ou non : la décision de la conservation du semi-lunaire dépend de l'aspect radiologique de cet osselet, du stade évolutif de la maladie, de la l'anatomie locale.
Le principe thérapeutique est basé sur la nécessité de réduire la pression qui s'exerce sur le semi-lunaire en augmentant la place de celui-ci dans le carpe.
L'intervention la plus fréquemment effectuée est la diminution de longueur du radius pour l'égaliser à celle du cubitus. Cette intervention 'oséotomie du radius" nécessite de couper la partie basse du radius, d'en retirer une "rondelle" et de synthéser ce radius en règle par une plaque.
- du stade de la maladie
- de l'existence ou non d'une inégalité de longueur des deux os de l'avant-bras, d'une pente radiale pathologique,
- de l'âge des patients, de leur métier
- de l'existence ou non d'une arthrose du poignet associée
Ces interventions sont plus difficiles techniquement, mais elles ont donné de bons résultats
Il est difficile de tout envisager concernant cette pathologie. Elle est rare et doit rester une "affaire de spécialiste".
Le diagnostic en est difficile et le traitement également. Chaque cas est particulier, et mérite une réflexion prolongée avant de décider d'un traitement précis. Il n'y a pas de traitement univoque.
Chaque intervention a ses avantages et ses inconvénients, des contraintes post-opératoires qui seront exposés avec chaque patient.
Nos spécialités
L'arthrose constituée a été définie et décrite par Watson en 1984 sous le terme SLAC WRIST.
Les lésions luno-pyramidales sont plus rares que leurs symétriques scapho-lunaires.
C'est essentiellement une douleur au bord externe du poignet.
On appelle cal vicieux la consolidation en position anormale d'un os aprés une fracture.
Il s'agit de tuméfaction formées d'une poche remplie d'un liquide gélatineux, développées au voisinage de l'articulation du poignet.
Le syndrome de loges regroupe plusieurs tableaux dont le point commun est l'augmentation de la pression à l'intérieur d'un compartiment fermé perturbant la fonction et la viabilité des tissus.
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